Systèmes Hydrants
Le Groupe Eurofeu vous propose une gamme de produits pour l’ensemble de votre réseau hydraulique :
- Robinets d’Incendie Armés et Postes Incendie Additivés,
- Poteaux incendie
- Emulseurs
- Accessoires (tuyaux, lances incendie…)
- Grand secours pour théâtre (rideaux d’eau + déversoirs)
Nos Produits
- Robinets d’incendie armés et postes incendie additivés.
Les Robinets d’Incendie Armés (RIA) sont des équipements de première intervention, alimentés en permanence en eau, permettant à toute personne non spécialisée, d’agir immédiatement et efficacement sur un début d’incendie, afin d’en limiter l’extension en attendant, si cela est nécessaire, que des moyens plus puissants soient mis en œuvre. Les Postes d’Incendie Additivés (PIA) sont destinés à couvrir des risques pouvant donner lieu à des feux spécifiques ne pouvant être maîtrisés uniquement avec de l’eau. Il doivent être utilisés avec des personnes formées et entraînées.
Notre bureau d’études a développé une gamme RIA complète pour répondre à tous vos besoins.
Nous travaillons également avec nos partenaires reconnus, pour vous apporter les produits les mieux adaptés aux demandes spécifiques de vos clients.
- Poteaux d'incendie
L’aménagement de poteaux d’incendie permet aux services d’incendie et de secours de disposer d’une capacité hydraulique nécessaire à leur mission à partir des réseaux d’adduction d’eau sous pression. Ils sont alimentés soit par le réseau public, soit par un réseau sous pression privé.
Notre bureau d’études sélectionne, auprès de partenaires reconnus, les produits les mieux adaptés aux besoins spécifiques de vos clients.
- Émulseurs
La mousse est un assemblage de bulles constituées par une atmosphère d’air emprisonné dans une paroi mince de solution moussante, solution (ou pré-mélange) composée d’eau et d’un pourcentage d’émulseur compris entre 1% et 6%.
Il existe deux grandes familles d’émulseurs – les émulseurs de base protéinique et les émulseurs de base synthétique – offrant, pour chacune d’elle, des formulations destinées aux feux d’hydrocarbures (non miscibles avec l’eau) et / ou de liquides polaires (miscibles avec l’eau).
Le pourcentage auquel l’émulseur doit être mélangé avec l’eau pour fournir sa performance nominale définit la concentration de l’émulseur (1%, 3% ou 5/6%).
- Robinets d’incendie armés et postes incendie additivés.
Les Robinets d’Incendie Armés (RIA) sont des équipements de première intervention, alimentés en permanence en eau, permettant à toute personne non spécialisée, d’agir immédiatement et efficacement sur un début d’incendie, afin d’en limiter l’extension en attendant, si cela est nécessaire, que des moyens plus puissants soient mis en œuvre. Les Postes d’Incendie Additivés (PIA) sont destinés à couvrir des risques pouvant donner lieu à des feux spécifiques ne pouvant être maîtrisés uniquement avec de l’eau. Il doivent être utilisés avec des personnes formées et entraînées.
Notre bureau d’études a développé une gamme RIA complète pour répondre à tous vos besoins.
Nous travaillons également avec nos partenaires reconnus, pour vous apporter les produits les mieux adaptés aux demandes spécifiques de vos clients.
- Poteaux d'incendie
L’aménagement de poteaux d’incendie permet aux services d’incendie et de secours de disposer d’une capacité hydraulique nécessaire à leur mission à partir des réseaux d’adduction d’eau sous pression. Ils sont alimentés soit par le réseau public, soit par un réseau sous pression privé.
Notre bureau d’études sélectionne, auprès de partenaires reconnus, les produits les mieux adaptés aux besoins spécifiques de vos clients.
- Émulseurs
La mousse est un assemblage de bulles constituées par une atmosphère d’air emprisonné dans une paroi mince de solution moussante, solution (ou pré-mélange) composée d’eau et d’un pourcentage d’émulseur compris entre 1% et 6%.
Il existe deux grandes familles d’émulseurs – les émulseurs de base protéinique et les émulseurs de base synthétique – offrant, pour chacune d’elle, des formulations destinées aux feux d’hydrocarbures (non miscibles avec l’eau) et / ou de liquides polaires (miscibles avec l’eau).
Le pourcentage auquel l’émulseur doit être mélangé avec l’eau pour fournir sa performance nominale définit la concentration de l’émulseur (1%, 3% ou 5/6%).
Vous avez besoin d’un accompagnement personnalisé
Nos équipes se tiennent à votre disposition pour toutes demandes
Contexte réglementaire
NFS 61-919
Modifié par LOI n° 2014-366 du 24 mars 2014 – art. 3 (V)
Le propriétaire d’un logement installe dans celui-ci au moins un détecteur de fumée normalisé et s’assure,
Code du travail Maintenance Ext
« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent :
- La circulaire n°465 du 10 décembre 1951(extrait)
Cette circulaire précise que les sapeurs pompiers doivent trouver sur les lieux d’un sinistre moyen et en tout temps, 120 m³ d’eau utilisable en 2 heures.
Il est a noter que les besoins ci-dessus ne constituent que des minima (risques moyens) et que, lorsque les risques sont importants (quartiers satures d’habitations, vieux immeubles, usines, entrepôts, théâtres, etc.), il y a lieu de prévoir l’intervention simultanée de plusieurs engins pompes. L’estimation du débit horaire nécessaire doit être fonction du nombre de lances que comporte le plan d’attaque des sapeurs pompiers.
Cet objectif peut être atteint par l’un des principes suivants:
a) Un réseau de distribution
„« Le réseau de distribution est alimente par une ou plusieurs réserves incendie au moins égale a 120 m3,
„« Le réseau alimente des bouches ou de préférence, des poteaux de 100,
„« Les bouches d’incendie doivent être conformes a la norme NFS 61211,
„« Les poteaux d’incendie doivent être conformes a la norme NFS 61213,
„« Le débit doit être au moins égal a 60 m3/h sous 1 bar de pression,
„« La pression dynamique doit être au moins égale a 1 bar,
„« Les hydrants doivent être alimentes par des conduites d’un diamètre au moins égal a leur orifice,
„« La distance maximum entre deux hydrants est de 400 m,
„« La répartition géographique doit être affinée en fonction des risques a défendre.
b) Des points d’eau naturels
„« La capacité minimale est de 120 m3,
„« Le point naturel est éloigné a 200 mètres maximum du risque a défendre,
„« La hauteur d’aspiration ne doit pas dépasser 6 m,
„« L’accessibilité doit être respectée en toutes circonstances,
„« Une aire d’aspiration est aménagée en respectant une surface minimale de 12 m2 pour les moto-pompes et de 32 m2 pour les engins lourds,
„« Les aires d’aspiration seront bordées du cote de l’eau par un talus soit en terre ferme, soit de préférence en maçonnerie ou en madriers pour éviter que par suite d’une fausse manoeuvre, l’engin ne tombe a l’eau,
„« La possibilité est offerte d’implanter un puisard d’aspiration déporté, un barrage ou un bassin de retenue.
c) Des points d’eau artificiels
„« La capacité minimale est de 120 m3 d’un seul tenant. Dans le cas d’une alimentation par un réseau de distribution ou d’une source, il est possible d’admettre une diminution égale a deux fois le débit horaire de re-alimentation,
„« Une implantation judicieuse par rapport au risque est a rechercher,
„« L’accessibilité doit être possible en toutes circonstances,
„« L’ouvrage doit permettre d’assurer une défense incendie suffisante contre un risque moyen situe dans un rayon de 200 m,
„« Un regard de 0,80 m avec un puisard de 0,40 m au minimum doit être réalisé,
„« Dans le cas ou la disposition des lieux ne permettra pas l’accès au bassin par les engins incendie, il y aura lieu de prévoir a la partie basse de l’installation une ou plusieurs prises spéciales ou branchements d’au moins 100 mm.
d) Cas exceptionnels
Il y aura lieu de prévoir l’installation des prises accessoires en complément des réserves. Elles permettront aux sapeurs-pompiers d’attaquer un feu avant l’arrivée d’autres engins en renfort ou a ces derniers de compléter leur action.
„« 1er cas : Les diamètres des canalisations et les caractéristiques des hydrants sont conformes mais la réserve incendie est inférieure a 120 m3,
„« 2eme cas : Les poteaux d’incendie sont de diamètre 70 mm avec des raccords de 65 mm. Le débit devra être au moins égal a 30 m3 /h avec une pression supérieure ou égale a 0.6 b.
„« 3eme cas : Les poteaux d’incendie sont de diamètre 40 mm avec des raccords de 40 mm. Le débit devra être au moins égal a 15 m3/h avec une pression supérieure ou égale a 4 b.
- Arrêté du 1° février 1978 approuvant le R.I.M. des sapeurs pompiers communaux
Alimentation en eau du matériel de lutte contre l’incendie.
“L’estimation du débit horaire d’eau, dont il est nécessaire de disposer à proximité de chaque risque considéré isolément, est fonction du nombre de lances que comporte le plan d’intervention a priori”.
“Le risque moyen, correspond au cas le plus fréquent, justifie la mise en oeuvre de deux grosses lances et nécessite donc un débit de 60m³ d’eau par heure”.
“Ce volume est une valeur moyenne, qui peut se trouver modifiée suivant la nature et l’importance du risque à défendre”.
“Les sapeurs pompiers devraient trouver sur place, en tout temps, 120m³ d’eau utilisables en deux heures. La nécessité de poursuivre l’extinction du feu sans interruption exige que cette quantité puisse être utilisée sans déplacement des engins.
Il est à noter que les besoins ci-dessus ne constituent que des minima (risques moyens) et que, lorsque les risques sont importants (quartiers saturés d’habitations, vieux immeubles où le bois prédomine, usines, entrepôts, théâtres, risques divers isolés, etc.), il y a lieu de prévoir l’intervention simultanée de plusieurs engins pompes.”).
Ces besoins peuvent être satisfaits indifféremment :
- A partir d’un réseau de distribution,
- Par des points d’eau naturels,
- Par des réserves artificielles.
a) Réseau de distribution
– Alimentation du réseau de distribution par une réserve incendie au moins égale à 120m³, compte tenu, éventuellement, d’un apport garanti pendant la durée du sinistre,
– Éviter les conduites en cul-de-sac (coupures, entartrage),
– Les hydrants doivent, en principe, être alimentés par des conduites et des branchements d’un diamètre au moins égal à leur orifice,
– Les hydrants doivent normalement avoir un diamètre de 100 mm,
– Débit de 60m³/h minimum sous 1 bar de pression,
– Pression dynamique d’1 bar minimum,
– Les bouches d’incendie doivent être conformes à la norme NFS 61211,
– Les poteaux d’incendie doivent être conformes à la norme NFS 61213,
– Distance de 400 m maximale entre deux hydrants, répartis en fonction des risques à défendre,
– Les hydrants doivent être accessibles et signalés.
Enfin, l’arrêté du 1er février 1978 précise d’une part, l’existence de poteaux de 70 mm, utilisés lorsque les canalisations ne permettent pas l’alimentation correcte de bouches ou de poteaux de 100 mm et d’autre part, la possibilité d’installer un hydrant normalisé sur une conduite de diamètre inférieur à condition que le débit de 60m³/h soit respecté.
b) Les points d’eau naturels
– Fournir en toutes saisons, les 120 m³ minimum en 2 heures,
– Éloignés à 200 m maximum du risque à défendre,
– La hauteur d’aspiration ne doit pas dépasser 6 m,
– Accessibilité en toutes circonstances,
– Aménagement d’aire(s) d’aspiration ou de plate(s) forme(s) de 12 m² ou de 32 m²,
– Possibilité offerte d’implanter un puisard d’aspiration déporté, un barrage ou un bassin de retenue.
c) Réserves artificielles
– La capacité minimale devra être de 120 m³ d’un seul tenant. Dans le cas d’une alimentation par un réseau de distribution ou d’une source, il est possible d’admettre une diminution égale à deux fois le débit horaire de ré-alimentation,
– L’implantation sera judicieusement choisie par rapport au risque à défendre,
– L’accessibilité sera assurée en toutes circonstances,
– L’ouvrage permettra d’assurer une défense incendie suffisante contre un risque moyen situé dans un rayon de 200 m,
– Un regard de 0,80 m avec un puisard de 0,40 m minimum sera aménagé.
Nota : A condition que leur capacité soit au moins égale à 240 m³, les points d’eau naturels ou artificiels peuvent être assimilés à des hydrants à gros débit. Toutefois, un point d’eau inépuisable ne peut être équivalent à autant d’hydrants que s’il dispose d’autant de points d’aspiration aménagés.
d) Cas exceptionnels
– Puisard d’aspiration
– Canalisation 80 mm au minimum,
– Débit d’alimentation au moins égal à 6 l/s,
– Capacité minimale de 2 m³,
– Espacement de l’ordre de 200 à 300 m.
– Toute propriété, maison isolée dans la campagne, maison de culture ou d’habitation, écart présentant des risques limités doivent pouvoir être défendu contre l’incendie. Il peut être admis la création de réserves de 60 m³, ce minimum doit rester une exception.
e) Réalisation de la défense incendie
– Communes urbaines (INSEE : plus de 2000 habitants)
Dans les communes urbaines, les besoins d’adduction d’eau imposent de prévoir des réservoirs importants et des conduites de distribution de fort diamètre.
La lutte contre le feu peut donc normalement être assurée par des hydrants utilisés conjointement avec les points d’eau naturels existants.
Dans certaines zones défavorisées, il y a lieu d’aménager soit des réserves artificielles, soit des puisards d’aspiration.
Communes rurales (INSEE : moins de 2000 habitants)
Dans les communes rurales, le réseau n’est, en général, pas suffisant pour assurer la lutte contre l’incendie.
Si la commune dispose de points d’eau naturels conformes, le réseau peut alors être établi sans tenir compte des besoins du service d’incendie.
Dans le cas contraire, on choisit entre le renforcement du réseau de distribution, la création de réserves artificielles ou la combinaison des deux solutions.
f) Les prises accessoires
– 1er cas : Les diamètres des canalisations et les caractéristiques des hydrants sont conformes mais la réserve incendie est inférieure à 120 m³,
– 2ème cas : Les poteaux d’incendie sont de diamètre 70 mm avec des raccords de 65mm. Le débit devra être au moins égal à 30 m³ /h avec une pression supérieure ou égale à 1 b.
– 3ème cas : Les poteaux d’incendie sont de diamètre 40 mm avec des raccords de 40mm. Le débit devra être au moins égal à 15 m³ /h avec une pression supérieure ou égale à 4 b.
- Les normes relatives aux poteaux et bouches d'incendie
NFS 62200 du 5 septembre 1990
spécifie les conditions d’installation et de réception des poteaux et bouches d’incendie utilisées pour la lutte contre l’incendie :
- Choix et nombre du ou des appareils d’incendie,
- Implantation et volume de dégagement,
- Canalisations et branchements,
- Alimentation des hydrants,
- Appareils privés,
- Réception de l’appareil,
- Prise en compte de l’appareil.
NFS 61213 du 20 avril 1990
Définit les caractéristiques dimensionnelles, mécaniques et hydrauliques des poteaux d’incendie de 100 mm et de 2 x 100 mm, ainsi que les méthodes d’essais correspondantes.
NFS 62211 du 20 avril 1990
Définit les caractéristiques dimensionnelles, mécaniques et hydrauliques des bouches d’incendie de 100 mm.
NFS 61221 de mars 1956
Définit les indications devant figurer sur les plaques destinées à signaler la possibilité d’alimenter en eau les engins de lutte contre l’incendie.
- Décret n° 2015-235 du 27 février 2015 relatif à la défense extérieure contre l'incendie
Publics concernés : préfets de départements, maires, présidents d’établissement public de coopération intercommunale, responsables de services d’incendie et de secours et autres acteurs de la défense contre l’incendie.
Objet : règles et procédures de création, d’aménagement, d’entretien et de vérification des points d’eau servant à l’alimentation des moyens de lutte contre l’incendie.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication mais le règlement départemental de défense extérieure contre l’incendie est arrêté dans un délai de deux ans à partir de sa publication.
Notice : les règles d’implantation et de gestion des points d’eau servant à la défense contre l’incendie dans les communes suscitent des difficultés de mise en œuvre. Jusqu’alors, leur cadre juridique reposait sur les seuls pouvoirs de police générale des maires et sur d’anciennes circulaires. Le présent texte clarifie ces règles. La défense extérieure contre l’incendie communale n’est plus définie à partir de prescriptions nationales : les règles sont fixées, par arrêté préfectoral, au niveau départemental après concertations locales. Elles sont ensuite déclinées au niveau communal ou intercommunal. Ce dispositif précise les compétences des différents intervenants (maire, président d’établissement public de coopération intercommunale notamment) et les conditions de participation de tiers à ce service. Il met en place une approche réaliste, tenant compte des risques identifiés et des sujétions de terrain. Il ne détermine pas des capacités en eau mobilisées de façon homogène sur l’ensemble du territoire mais fixe une fourchette de ressources en eau devant être disponibles en fonction des risques. Il définit la notion de points d’eau incendie et les opérations de contrôle dont ils font l’objet.
Enfin, un référentiel, établi par arrêté interministériel, apportera des éléments méthodologiques et techniques complémentaires.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur Legifrance.gouv.fr