- La circulaire n°465 du 10 décembre 1951(extrait)
Cette circulaire précise que les sapeurs pompiers doivent trouver sur les lieux d’un sinistre moyen et en tout temps, 120 m³ d’eau utilisable en 2 heures.
Il est a noter que les besoins ci-dessus ne constituent que des minima (risques moyens) et que, lorsque les risques sont importants (quartiers satures d’habitations, vieux immeubles, usines, entrepôts, théâtres, etc.), il y a lieu de prévoir l’intervention simultanée de plusieurs engins pompes. L’estimation du débit horaire nécessaire doit être fonction du nombre de lances que comporte le plan d’attaque des sapeurs pompiers.
Cet objectif peut être atteint par l’un des principes suivants:
a) Un réseau de distribution
« Le réseau de distribution est alimente par une ou plusieurs réserves incendie au moins égale a 120 m3,
« Le réseau alimente des bouches ou de préférence, des poteaux de 100,
« Les bouches d’incendie doivent être conformes a la norme NFS 61211,
« Les poteaux d’incendie doivent être conformes a la norme NFS 61213,
« Le débit doit être au moins égal a 60 m3/h sous 1 bar de pression,
« La pression dynamique doit être au moins égale a 1 bar,
« Les hydrants doivent être alimentes par des conduites d’un diamètre au moins égal a leur orifice,
« La distance maximum entre deux hydrants est de 400 m,
« La répartition géographique doit être affinée en fonction des risques a défendre.
b) Des points d’eau naturels
« La capacité minimale est de 120 m3,
« Le point naturel est éloigné a 200 mètres maximum du risque a défendre,
« La hauteur d’aspiration ne doit pas dépasser 6 m,
« L’accessibilité doit être respectée en toutes circonstances,
« Une aire d’aspiration est aménagée en respectant une surface minimale de 12 m2 pour les moto-pompes et de 32 m2 pour les engins lourds,
« Les aires d’aspiration seront bordées du cote de l’eau par un talus soit en terre ferme, soit de préférence en maçonnerie ou en madriers pour éviter que par suite d’une fausse manœuvre, l’engin ne tombe a l’eau,
« La possibilité est offerte d’implanter un puisard d’aspiration déporté, un barrage ou un bassin de retenue.
c) Des points d’eau artificiels
« La capacité minimale est de 120 m3 d’un seul tenant. Dans le cas d’une alimentation par un réseau de distribution ou d’une source, il est possible d’admettre une diminution égale a deux fois le débit horaire de re-alimentation,
« Une implantation judicieuse par rapport au risque est a rechercher,
« L’accessibilité doit être possible en toutes circonstances,
« L’ouvrage doit permettre d’assurer une défense incendie suffisante contre un risque moyen situe dans un rayon de 200 m,
« Un regard de 0,80 m avec un puisard de 0,40 m au minimum doit être réalisé,
« Dans le cas ou la disposition des lieux ne permettra pas l’accès au bassin par les engins incendie, il y aura lieu de prévoir a la partie basse de l’installation une ou plusieurs prises spéciales ou branchements d’au moins 100 mm.
d) Cas exceptionnels
Il y aura lieu de prévoir l’installation des prises accessoires en complément des réserves. Elles permettront aux sapeurs-pompiers d’attaquer un feu avant l’arrivée d’autres engins en renfort ou a ces derniers de compléter leur action.
« 1er cas : Les diamètres des canalisations et les caractéristiques des hydrants sont conformes mais la réserve incendie est inférieure a 120 m3,
« 2eme cas : Les poteaux d’incendie sont de diamètre 70 mm avec des raccords de 65 mm. Le débit devra être au moins égal a 30 m3 /h avec une pression supérieure ou égale a 0.6 b.
« 3eme cas : Les poteaux d’incendie sont de diamètre 40 mm avec des raccords de 40 mm. Le débit devra être au moins égal a 15 m3/h avec une pression supérieure ou égale a 4 b.